TV

Astana: l'Iran pour le rejet des violences et la stabilisation de la trêve en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Jaberi Ansari

« Notre proposition concrète se définit comme le rejet de la violence et la stabilisation de la trêve en Syrie », a affirmé le chef de la délégation iranienne aux négociations d’Astana sur la paix en Syrie.

Lors de son discours inaugural aux négociations de deux jours sur la paix en Syrie qui se déroulent à Astana au Kazakhstan, à l’initiative de l’Iran, de la Russie et de la Turquie; le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour le département arabo-africain, Hossein Jaberi Ansari, a ajouté :

« Nous saluons le fait que les groupes absents à cette réunion adhèrent à ce processus de négociations, à condition qu’ils s’engagent à respecter le principe de rejet des violences. En appuyant cette initiative tripartie, le gouvernement et les opposants syriens peuvent lancer leurs négociations en vue de parvenir à une solution politique et d’organiser une élection libre, globale et transparente sur fond de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale ; ils peuvent continuer ces négociations jusqu’à ce qu’elles aboutissent. Nous espérons que ce processus aboutira et que la crise syrienne sera réglée dans les plus brefs délais. »

Le vice-ministre iranien des AE, Hossein Jaberi Ansari (G) tend la main à l’envoyé onusien pour la Syrie, Staffan de Mistura (D), en marge des négociations d’Astana, le 23 janvier 2017. ©AFP

Dans son discours dont le ministère des Affaires étrangères a publié le texte sur son site, Jaberi Ansari fait aussi allusion aux peines infligées à la population syrienne durant la guerre et les attaques terroristes. Il évoque ensuite l’importance des efforts conjoints censés mettre fin de façon irréversible au conflit en Syrie, pour ainsi permettre au peuple syrien de mener une vie normale et sereine avec un État souverain dans un pays uni et sécurisé.

La salle de conférence du Rixos à Astana où se déroule une réunion sur la paix en Syrie ©Reuters

Le diplomate iranien appelle également la communauté internationale à adhérer aux efforts censés empêcher le transfert illégal d’aide, d’armements et d’effectifs à destination des groupes terroristes en Syrie.

« Des efforts dans le sens de la confrontation avec Daech, le Front al-Nosra [rebaptisé Fatah al-Cham, ndlr] et d’autres groupes qui leur sont affiliés doivent aussi être intégrés en même temps à notre ordre du jour commun », a souligné Hossein Jaberi Ansari.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV