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La prière du vendredi encore interdite à Bahreïn

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’exécution de trois jeunes Bahreïnis a conduit les fidèles devant la maison de leur guide spirituel. ©Fars News

Ce vendredi 20 janvier, les musulmans bahreïnis ont dû effectuer leur prière individuellement puisque les forces sécuritaires du régime des Al-e Khalifa ne les ont pas autorisés à se rendre à la mosquée Imam Sadeq pour pratiquer leur prière collective.  

Par la suite, les musulmans pratiquants en colère ont organisé une manifestation et se sont rendus au-devant de la maison de leur guide spirituel, le cheikh Issa Qassem, située dans la localité d’al-Diraz, maison qui était encerclée par les forces de l’ordre. Les protestataires ont crié leur colère en scandant des slogans contre le régime et dénonçant la récente exécution de trois de leurs fils par le régime des Al-e Khalifa.

Le régime de Manama, cherchant à justifier sa politique répressive à l’encontre du peuple bahreïni, a déchu cet éminent dignitaire chiite bahreïni de sa citoyenneté, en portant contre lui de fausses accusations de blanchiment d’argent et de soutien au terrorisme.

Le ministère bahreïni de l’Intérieur accuse le leader religieux d’avoir abusé de son statut pour servir les intérêts des pays étrangers et pour propager la haine et le sectarisme, mais ce savant de référence (marja-e taqlid) a démenti toutes ces allégations.

Pour rappel, cela fait huit mois que l’on empêche les musulmans bahreïnis d’accéder à la mosquée pour faire la prière collective du vendredi.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV