Le vice-président irakien, Nouri al-Maliki, en visite à Téhéran, s’est entretenu avec le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, des derniers développements de l’Irak et de la région ainsi que des relations irano-irakiennes.
Lors de cette rencontre, qui a eu lieu mardi 3 janvier, Ali Chamkhani a souligné que les tergiversations des États-Unis destinées à ralentir le processus de la libération de Mossoul étaient dues au fait qu’ils ne voulaient pas couper court à la crise sécuritaire prévalant en Asie de l'Ouest.
En allusion aux importantes victoires de l’armée irakienne et des Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, Ali Chamkhani a déclaré que le terrorisme était la principale source d’insécurité et d’instabilité. « Les victoires des forces irakiennes scellent cette réalité que le recours aux capacités du peuple est le seul moyen permettant de lutter contre le terrorisme », a-t-il souligné.
Évoquant le soutien inlassable de l’Iran au gouvernement et au peuple irakiens dans leur lutte antiterroriste, M. Chamkhani a précisé que les atermoiements successifs dans le processus de la libération de Mossoul montraient que l’Occident ne voulait pas que la crise au Moyen-Orient soit résolue :
« Après le lancement de l’opération de Mossoul, Daech se trouve sur la pente du déclin. Indubitablement, cette opération atteindra sa fin grâce à la volonté de l’armée et des forces de mobilisation populaire de l’Irak. »
Dans l’optique du secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, les Hachd al-Chaabi disposent de capacités stratégiques suffisantes pour assurer la sécurité de l’Irak à l’avenir.
De son côté, Nouri al-Maliki a brossé un tableau clair des dernières évolutions en Irak, affirmant que par sa visite en Iran, il voulait s’entretenir avec les autorités iraniennes des relations bilatérales et des questions d’intérêt commun.
En saluant le soutien tous azimuts de l'Iran à l’Irak dans sa lutte contre le terrorisme, M. al-Maliki a affirmé que pour que le front de la Résistance remporte de nouvelles victoires face aux terroristes et à leurs sponsors régionaux et occidentaux, il était indispensable d'identifier et de lever les obstacles et d'entretenir une bonne coopération bilatérale qui renforcerait le pouvoir politique, défensif et sécuritaire.