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Syrie : France et Grande-Bretagne veulent de nouvelles sanctions à l'ONU

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les hélicoptères de combat russes Mi24 largement utilisés en Syrie. (Photo d'illustration)

La France et la Grande-Bretagne envisagent de faire approuver une résolution à l’ONU pour interdire la vente d’hélicoptères à la Syrie.

L’Agence de presse russe Itar-Tass a rapporté aujourd’hui vendredi, 28 décembre 2016 que la Grande-Bretagne et la France ont préparé l’avant-texte d’une résolution anti-syrienne.

En cas d’approbation de cet avant-texte par l’ONU, le gouvernement syrien serait condamné pour avoir utilisé des gaz chimiques.

En se fondant sur ces fausses accusations, la vente d’hélicoptères serait interdite au gouvernement et aux instances administratives de la Syrie. Cette résolution a été préparée en vertu d’une enquête commune lancée par l’ONU et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).

Ce prétendu rapport condamne le gouvernement syrien d’avoir utilisé des hélicoptères pour lancer de trois attaques chimiques.

Selon ce rapport, Daech n’aurait pas lancé une seule attaque chimique. La Russie a mis en cause à maintes reprises le bien-fondé de ces enquêtes. Moscou estime qu’on ne pourra pas recourir aux résultats de ce rapport pour imposer des sanctions à Damas.

Une copie de l’avant-texte de cette résolution, qui a été transmise à l’agence de presse russe Itar-Tass, interdit la vente et le transfert d’hélicoptères et de leurs pièces détachées aux forces armées, aux ministères et aux individus liés au gouvernement syrien. En cas d’approbation de cette résolution, 11 Syriens seront défendus de se rendre à l’étranger et les biens de 10 entreprises syriennes, liées aux attaques chimiques, seront saisis.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV