Désormais, c’est officiel et l’ONU l'annonce dans un communiqué: ce sont les terroristes des groupes du Front al-Nosra et d’Ahrar al-Cham qui cherchent par tous les moyens à entraver l’évacuation des civils de l’est d’Alep.
Les terroristes utilisent les civils comme bouclier humain et les nouvelles en provenance d’Alep font état du massacre de 30.000 habitants. Cela n'empêche pourtant pas l'Organisation des Nations unies de condamner le gouvernement syrien d'avoir transgressé les droits de l'Homme à Alep.
30.000, un chiffre exorbitant qui vient d’être officiellement confirmé par le ministre syrien des Affaires étrangères. Ce chiffre devrait à lui seul dissoudre les accusations et les contrevérités de certains médias qui ne méritent de l'être, mais en vain.
Valid Mouallem, ministre syrien des Affaires étrangères, en parlant allusivement des terroristes qui ont profité de la nuit pour se sauver, a précisé :
"Ban Ki-moon, qui d'ailleurs arrive sous peu au terme de son mandat, ne faisait qu'avancer une prétention opposée à la réalité, en parlant des civils tués alors qu'ils tentaient de quitter la ville."