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Vienne : la diplomatie nucléaire de l'Iran présente ses arguments

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le réacteur de Flamanville, un des quatre EPR français en construction dans le monde©AFP

Le directeur de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique s'est entretenu avec le directeur du Commissariat français à l'énergie atomique pour renforcer les coopérations bilatérales irano-françaises.

Ali Akbar Salehi, vice-président iranien et directeur de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, qui est en déplacement depuis dimanche à Vienne pour participer à la Conférence ministérielle de l’AIEA sur la sûreté nucléaire, a rencontré en marge de cette réunion Daniel Verwaerde, directeur du Commissariat français à l'énergie atomique.

Pendant cette rencontre, les deux parties se sont concentrées sur le développement des coopérations dans les domaines souhaités par les deux pays.

Le responsable iranien y a également rencontré Ernest Moniz, le secrétaire américain à l'Énergie. Faisant allusion au respect de l'Iran de tous ses engagements pris dans le cadre de l'accord nucléaire ratifié par l'AIEA, M. Salehi, tout en transmettant la contestation et la sérieuse inquiétude de l'Iran du prolongement de l'Iran Sanctions Act par le Congrès américain, a affirmé le droit de la République islamique d'Iran à répondre de manière appropriée. Il a également demandé aux États-Unis de respecter leurs engagements dans le cadre de cet accord.

Ali Akbar Salehi, directeur de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (g) et Ernest Moniz, le secrétaire américain à l'Énergie (d). ©Photo d'archives

Le responsable américain a insisté pour sa part sur le fait qu'il allait transmettre le message de l'Iran au président américain, tout en ajoutant que l'administration des États-Unis respecterait ses engagements dans le cadre de l'accord nucléaire et que le président de son pays utiliserait son droit de veto pour empêcher la mise en application de toute clause de ce projet de loi qui violerait l'accord nucléaire.

Il est à noter que le Plan global d'action conjoint a été signé l'an dernier entre l'Iran et les 5+1 et qu'il est considéré comme un accord multilatéral. Les États-Unis, s'ils venaient à imposer de nouvelles sanctions à l'Iran, le violeraient unilatéralement.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV