Le président de la République de Slovénie a été reçu par le Guide suprême de la Révolution islamique.
Le président slovène, Borut Pahor, a rencontré, mardi 22 novembre à Téhéran, le Guide suprême de la révolution islamique, l'honorable Ayatollah Khamenei.
Selon le service de presse du bureau du Guide suprême, cette rencontre a eu lieu ce mardi après-midi, en présence de la délégation accompagnant le président Borut Pahor, du président iranien, Hassan Rohani, et de plusieurs membres de son cabinet.
Dans la matinée, Borut Pahor avait rencontré son homologue iranien, Hassan Rohani.
En allusion aux évènements amers et douloureux de la région et à la guerre imposée par certaines grandes puissances à certaines nations, l'Ayatollah Khamenei a affirmé que la RII avait toujours appelé les pays indépendants à réagir aux pressions exercées et à rompre le silence.
"Il incombe à tous les pays d'éteindre le feu des violences et des affrontements. L'Iran joue un rôle actif et efficace dans ce sens, sans toutefois s'ingérer dans les affaires d'autres pays", a-t-il indiqué.
Il a déclaré que la coalition américaine anti-Daech avait échoué tout en expliquant les causes de cet échec: Premièrement, les Américains n'ont pas de plan précis pour éradiquer Daech et ils veulent que Daech demeure un problème non résolu en Irak ou en Syrie. Deuxièmement, les Américains entendent résoudre ce problème, mais les mécanismes dominant ne leur permettent pas d'y arriver. Cependant, les résultats ont été les mêmes dans les deux cas et aujourd'hui, l'Irak et en particulier la Syrie se trouvent dans une situation embarrassante.
Évoquant les répercussions de l'instabilité régionale sur les pays de l'Asie de l'ouest, dont la crise migratoire, le Guide suprême a affirmé:
"Alors que les pays européens n'ont pas pu accueillir quelques dizaines de milliers de réfugiés, cela fait des années que l'Iran accueille environ trois millions d'Afghans, tout en leur assurant de bonnes conditions de vie et des possibilités d'éducation et de formation."
Dans l'optique du Guide suprême, les bombardements saoudiens sur les quartiers civils et la destruction des infrastructures du Yémen depuis plus d'un an et demi constituent un autre évènement amer de l'histoire du Moyen-Orient.
"Il revient aux pays indépendants de couper court à ces tragédies, parce que la pression imposée à une nation est, à vrai dire, une souffrance et une douleur pour l'Humanité toute entière."
Dans une autre partie de ses propos, il a déclaré que le potentiel de coopération entre l'Iran et la Slovénie était élevé et a espéré que l'avenir prouvera la fermeté et la constance des pourparlers d'aujourd'hui. Il n'a pas manqué d'évoquer le respect de l'Iran à tous ses engagements envers l'accord nucléaire et critiquer le désengagement des autres parties concernées.
Pour sa part, le président slovène Borut Pahor a qualifié de très bonnes ses discussions avec les autorités iraniennes, préconisant l'essor et l'approfondissement des relations avec l'Iran dans tous les domaines. Il a estimé que l'Iran était la colonne vertébrale de la stabilité et de la sécurité au Moyen-Orient.
Tout en saluant l'attitude de l'Iran lors des négociations sur le nucléaire ainsi que les progrès remarquables du pays tout au long de ces dernières années, le président slovène a précisé que les deux pays étaient forts d'expériences communes qui pourront donner naissance à une coopération fructueuse.
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