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Guardian a qualifié la politique britannique à Bahreïn d’escroquerie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Philip Hammond, ex-ministre britannique des AE et son homologue bahreïni, Cheikh Khalid bin Ahmed Al Khalifa, sur le terrain de la nouvelle base militaire britannique à Manama. ©AFP

 

The Guardian en faisant allusion au récent rapport d’Amnesty international sur Bahreïn, a qualifié d’escroquerie la politique du Royaume-Uni à Bahreïn au niveau des droits de l’Homme.

Le quotidien britannique dans le numéro du lundi 21 novembre, a écrit un article à partir des critiques faites par Amnesty international vis-à -vis de certains ministres du gouvernement britannique.

Le rapport ajoute qu’Amnesty international a annoncé que ces ministres avaient qualifié de très bonnes ce qu’ils appellent des réformes au niveau des droits de l’homme à Bahreïn.

Le régime de Bahreïn a recouru à l’arrestation et à la torture pour réprimer les manifestations pacifiques du peuple. ©Al-Alam

 

Ces critiques interviennent alors que la Première ministre britannique, Theresa May se rend à Bahreïn le mois prochain à l’occasion de la réunion annuelle du Conseil de Coopération du golfe Persique.

L’Organisation des droits de l’homme de Bahreïn après avoir interviewé plus de 90 activistes bahreïnis, qualifie d’escroquerie les déclarations des responsables britanniques sur les réformes menées par le régime de Bahreïn dans le domaine des droits de l’homme.

« Aucun responsable n’a été condamné pour violation des droits de l’homme dans le dossier de la répression du peuple bahreïni depuis 2011 », a souligné l’organisation.

Amnesty international appelle le gouvernement britannique à faire preuve de volonté pour conduire les instances du Bahreïn dans le sens d’une amélioration de la situation des droits de l’homme. Selon Amnesty, il semble que le Royaume-Uni profite du fait qu’il  finance  lui-même cet  organe de défense des droits de l’homme  pour poursuivre sa politique à Bahreïn qui consiste à préserver et à renforcer à tout prix le régime en place.

Depuis 2011, Bahreïn est secoué par un vaste mouvement anti-régime, populaire et pacifique, pour réclamer le départ des Ale Khalifa et la libération des prisonniers politiques, dont beaucoup ont perdu la vie sous la torture au cours de ces dernières années.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV