Une mosquée dans les territoires occupés a été condamnée à payer, dimanche 20 novembre, par Israël à une amande de 200 dollars.
La mosquée se trouve dans la ville d’al-Lad. L'amende a été infligée aux responsables de la mosquée à qui Israël reproche le fait d'avoir émis un appel à la prière à travers des hauts parleurs.
Le régime de Tel-Aviv a décidé de faire taire l’appel à la prière des mosquées dans les territoires occupés sous prétexte d'éviter aux colons des "sons qui gênent".
Ce projet de loi raciste interdisant l’appel à la prière musulmane diffusé par des hauts parleurs, devrait être soumis au vote final à la Knesset, le parlement israélien.
Cette décision a suscité l’ire des partis palestiniens et des députés arabes à la Knesset pour qui cette loi est une atteinte à la liberté et aux symboles religieux musulmans.
Pour les commentateurs il s’agit de l’un des gestes le plus raciste commis par le régime de Tel-Aviv, qui va dans le cadre du plan de la judaïsation de Qods voire de toute la Palestine.
Pour répondre à ce projet de loi controversé, des appels à la prière chantés à la Knesset par les députés arabes, se sont multipliés depuis ces derniers jours.