TV

Yémen : le respect de la trêve dépendra de l’aval du gouvernement de Hadi (Riyad)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Dégâts causés par des raids saoudiens au Yémen. ©AFP

L’ambassadeur saoudien aux Nations unies a déclaré que tant que son pays ne recevrait pas de demande officielle de la part du gouvernement du président yéménite démissionnaire, il ne respecterait pas la trêve.

Abdallah Al-Mouallimi, ambassadeur d'Arabie saoudite à l'ONU, a souligné que la trêve annoncée par le secrétaire d’État américain John Kerry ne serait acceptée par le gouvernement saoudien que lorsque le président démissionnaire yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi demanderait à Riyad de la respecter.

Abdallah Al-Mouallimi, ambassadeur d'Arabie saoudite à l'ONU. ©Tasnim

Dans un entretien avec la chaîne Al-Arabiya, il a dit : « La coalition saoudienne a actuellement une présence militaire au Yémen à la demande du gouvernement yéménite, et concernant la trêve, tout dépendra de l’avis du gouvernement de Mansour Hadi. »

Il a par ailleurs affirmé que les consultations et les contacts constants entre les États-Unis et la coalition saoudienne sur toutes les questions liées au Yémen, dont le cessez-le-feu, se poursuivaient toujours.

La trêve annoncée par John Kerry est entrée en vigueur hier, jeudi 17 novembre, sans l’aval du gouvernement démissionnaire yéménite ; depuis elle a été, à maintes reprises, violée par la coalition saoudienne.

Le gouvernement démissionnaire avait déjà annoncé qu’il ne respecterait pas le cessez-le-feu établi par le secrétaire d’État américain John Kerry.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV