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Clinton veut une radicalisation du conflit

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Clinton est favorable à l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne en Syrie voire au déploiement des troupes au sol (Revue Hill)

A J-1 de la présidentielle américaine, le site web lié au congrès américain, Hill, revient sur ce qui différencie Hillary Clinton de Barak Obama dans le dossier syrien : "Alors que le président Obama s'oppose à l'idée de la création d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Syrie, Hillary Clinton en est un fervent défenseur.

Clinton estime que le fait d'instaurer une zone no-fly au-dessus de la Syrie a une triple vertu : préserver la vie des civils, mettre fin à l'afflux des migrants, mettre sous pression Damas. Ce point de vue satisfait amplement ceux des hommes politiques américains qui demandent une radicalisation de la politique syrienne de la Maison Blanche. A vrai dire, Obama a toujours évité cette option pour ne pas avoir à faire face à la Russie", écrit Hill.  

Obama est inquiet de voir les États-Unis s'empêtrer dans une nouvelle guerre à l'issue incertaine, comme cela a été le cas en Irak et en Afghanistan. Il a retiré en 2011 les forces américaines de l'Irak. Celles-ci ne sont désormais que 5000 en Irak et 300 en Syrie. 

Hill rappelle ensuite à quel point une zone d'exclusion aérienne pourrait élargir les chances d'une confrontation directe avec la Russie en Syrie. Ceux qui défendent cette idée disent que la zone d'exclusion ne sera pas trop large et qu'elle se réduira à quelques petites zones. N'empêche que la Russie a installé ses S-400 à travers tout le territoire syrien et qu'elle s'est engagée à défendre ses bases sur le sol syrien.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV