Les autorités israéliennes ont interdit l’adhan (appel à la prière) dans trois mosquées de l’ouest de la Cisjordanie.
Cette interdiction est entrée en vigueur dès ce samedi 5 novembre dans la ville d’Abu Dis, à proximité de Qods.
Vendredi, un grand nombre de colons israéliens ont protesté contre la diffusion de l’appel à la prière dans le nord-est de Qods, après quoi Nir Barkat, le maire de Qods, a envoyé une lettre au chef de la police de la ville, en prétendant que les appels à la prière contredisaient les lois pour régulariser le bruit dans l’espace public.
Vu l’interdiction des appels à la prière, les muezzins risqueraient d’être convoqués aux commissariats de police ou condamnés à des amendes.
Par ailleurs, les militaires israéliens ont empêché les habitants d’Abu Dis de se rendre à la mosquée Salaheddine et d'effectuer la prière du matin.
Les forces du régime israélien ont pris d’assaut la ville de Toulkarem dans le nord-ouest de la Cisjordanie et affronté les jeunes Palestiniens.
Elles ont fait usage de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes pour disperser les manifestants palestiniens, provoquant des problèmes respiratoires chez certains jeunes.
La nouvelle vague d’affrontements entre Palestiniens et Israéliens, appelée « la troisième Intifada » a commencé en octobre 2015 par une irruption de colons israéliens dans la mosquée al-Aqsa.