Les terroristes ont annoncé mercredi leur opposition à un plan de retrait de la ville d’Alep, proposé par le Président russe Vladimir Poutine.
Selon un rapport de la chaîne allemande Deutsche Welle, l’un des chefs terroristes à Alep a déclaré que Moscou leur avait proposé de quitter la ville d’Alep d’ici le 4 novembre au soir.
Zakaria Malahifji, représentant des terroristes du groupe Fastaqim qui occupe l’est d’Alep, a déclaré qu’il est « hors de question » qu’ils quittent la ville: « Nous ne nous rendrons jamais. Nous n'abandonnerons pas Alep aux Russes », a-t-il déclaré à l’agence Reuters.
Le ministère russe de la Défense a proposé aux terroristes et aux extrémistes armés pro-occidentaux à l'est d’Alep de quitter la ville. A cette fin, le ministère russe a prolongé la pause humanitaire proposée par Poutine, jusqu’à vendredi 4 novembre. Or les soutiens et les sponsors des terroristes les en empêchent.
Zakaria Malahifji a prétendu qu’il n’y avait "aucun corridor sûr" pour sortir d’Alep "en dépit des déclarations russes".
Selon The Independent, citant les témoignages des familles syriennes qui ont réussi à fuir Alep, les terroristes bombardent les couloirs humanitaires et prennent les civils en otage pour les utiliser comme bouclier humain.
Selon un nouveau rapport du ministère russe de la Défense, les terroristes assiégés à Alep semblent avoir trouvé une nouvelle technique pour se faire de l'argent: ils bombardent les couloirs humanitaires et ne laissent sortir les civils qu'à condition de recevoir des bakchichs ou pots-de-vin !
Il y a près de deux semaines que les frappes aériennes russes et syriennes sur l’est d’Alep ont cessé. Cette décision a été prise dans le cadre d’un accord russo-américain visant à séparer les groupes terroristes dont le Front al-Nosra des opposants armés pro-occidentaux.