Ses alliés ne le voient pas tous d'un bon œil, mais la Russie décide d'introduire une nouvelle trêve humanitaire à Alep à partir du 4 novembre.
Le cessez-le-feu à Alep, qui sera en vigueur pendant 10 heures entre 9 heures du matin et 19 heures du soir, vient d'être prolongé, a annoncé mercredi le chef d'état-major général de la fédération de Russie Valéri Guérassimov, qui a demandé par la même occasion aux chefs des groupes terroristes de "cesser les combats" et de "quitter la ville d'Alep".
Les États-Unis et leurs alliés occidentaux accusent constamment la Syrie et la Russie de commettre des crimes de guerre à Alep en y bombardant les positions des groupes terroristes. C'est cela qui semble avoir poussé la Russie à prolonger la trêve.
Pourtant l'armée syrienne a mis en place huit couloirs humanitaires dans l'est de la ville, dont six réservés aux civils et deux aux hommes armés bloqués dans la partie est de la ville.
Des informations concordantes indiquent que l'on empêche les terroristes de quitter la ville, leurs principaux soutiens allant jusqu'à les menacer de représailles. Par ailleurs, toute défection dans les rangs des takfiristes est violemment punie.
Les aviations russe et syrienne ont suspendu leurs frappes à Alep depuis plus de deux semaines. Mais cette trêve a surtout permis aux terroristes de se réarmer et de relancer leurs attaques contre les positions de l'armée syrienne et de ses alliés.