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Les divergences s'intensifient dans les rangs terroristes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les terroristes s'entre-tuent dans le nord d'Alep. ©SANA

Les divergences et les contradictions font rage entre les différentes milices qui combattent dans le Nord syrien, sur fond d'ingérences turco-américaines. Trois courants s’en dégagent.

Le premier soutient cette intervention et encourage les terroristes à la rallier. Il comprend la plupart des milices qui combattent dans le cadre de la cellule de MOK en Jordanie, dont al-Jabhat al-Shamiyyat, le Bataillon al-Mo'tassem, la Brigade Hamzé, et le Bataillon 51. Le Conseil syrien islamique, qui est leur référence, semble lui aussi opter pour ce choix. Pourtant, première contradiction, il avait expliqué dans un communiqué publié en 2014 que « la guerre contre le terrorisme est une guerre contre les sunnites », en appelant à s’ériger contre « les récentes alliances occidentales ».

Sachant que l’autre conseil en action dans cette région, le Conseil religieux d’Alep, fait quant à lui partie du deuxième groupe qui soutient l’ingérence de la Turquie mais refuse celle des États-Unis. Dans un communiqué, il a mis en garde contre « toute infiltration des soldats américains dans la région du parrain (turc) de crainte qu’ils ne détournent la bataille (de son objectif)  et ne suscitent la discorde ».

Ce deuxième groupe a demandé au premier, qu’il qualifie de « factions du Pentagone »  de se dissoudre, tout en promettant de faire régner la législation islamique dans les régions concernées par les opérations turques.

Quant au troisième groupe, il compte dans ses rangs ceux qui s’opposent aux deux ingérences, turque et américaine, à l’instar de la branche d’Al-Qaïda en Syrie, le Front al-Nosra (rebaptisé Front Fateh al-Sham)  qui a prohibé ouvertement  de combattre sous la bannière de n’importe quel protagoniste régional ou même international dans la province d’Alep, que ce soit pour lui demander de l’aide, ou même pour coordonner ses opérations avec lui.

Alors que la plupart des milices rebelles ne voient aucun mal à combattre avec les Turcs, certaines semblent être embarrassées de combattre aux côtés des Américains.

Chez les pro-US et pro-Turcs

Les coups de théâtre dans le camp pro-américain ne manquent pas non plus : l’une de milices qui combattait dans les rangs de la cellule MOK a décidé de la quitter et de rejoindre Jaish al-Fatah, la coalition dirigée par le Front al-Nosra.

Au même moment, le mouvement Noureddine al-Zenki, proche des Turcs, a fait la même chose.

De même, la confusion règne sur l’identité du successeur du chef militaire de Jaish al-Fatah, Abou Omar Sarakeb, qui a été tué depuis quelques semaines dans un raid dont l’origine est toujours inconnue.

D’aucuns indiquent que c’est le jordanien Abou Houssein, qui était le leader du Front al-Nosra à Idleb, d’autres affirment qu’il s’agit d'Abou Zoubeir al-Shami, qui était membre du comité militaire du Front al-Nosra et qui avait participé à l’offensive lancée pour briser le siège d’Alep, qui s’est soldée par un échec.

Source: Al Manar

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV