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Yémen: frappes saoudiennes et américaines, lettre envoyée à l’ONU

La fumée s'élève, le 14 septembre 2016, après un raid aérien de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite contre la capitale yéménite Sanaa. ©AFP

Au Yémen, l’aviation saoudienne a bombardé vendredi 23 septembre le district de Nehm à Sanaa.

Les avions de combat de l’Arabie saoudite ont bombardé, à trois reprises, la localité de Bani Faraj où les terres agricoles ont été gravement endommagées.

Le nombre des raids visant ce district jusqu’à samedi matin a dépassé une quinzaine.

A Maarib, le district de Sarwah a été bombardé par un drone américain.

Ce drone a pris pour cible, à deux reprises, la vallée de Habbab, appartenant au district de Sarwah.

Le président du Conseil politique suprême du Yémen, Saleh Al-Samad.   

En réaction au massacre quotidien des civils yéménites par l’Arabie saoudite, le président du Conseil politique suprême du Yémen a envoyé, jeudi 22 septembre, une lettre à l’adresse du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon.

Dans cette lettre, Saleh Al-Samad s’est plaint de la souffrance qu’endure la nation yéménite en raison de l’offensive saoudienne, depuis un an et demi.

Saleh Al-Samad a appelé l’ONU à assumer ses responsabilités vis-à-vis du peuple yéménite qui souffre, depuis plus de 18 mois, d’un blocus maritime et aérien, imposé par la coalition saoudienne.

« L’agression saoudienne a provoqué la destruction des infrastructures du Yémen, a causé le massacre d’un grand nombre de civils et une crise humanitaire sans précédent. L’Arabie saoudite a recours aux armes prohibées et des millions de personnes ont été déplacées », indique la lettre.

Les enfants yéménites à Sanaa, le 11 août 2016. ©AFP

Pour le rappel, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a rendu public, mardi, un rapport dans lequel il s’est dit vivement inquiet du sort des enfants yéménites.

L'agence onusienne a ajouté avoir confirmé 50 cas d'attaques contre des écoles et précise que ces chiffres « ne représentent que la partie émergée de l'iceberg, c'est-à-dire uniquement les cas que l'Unicef a été en mesure de vérifier ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV