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Des armes prohibées testées au Yémen

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'Arabie saoudite bombarde le Yémen avec des bombes à fragmentation américaines. ©Sabanet

Les avions saoudiens ont lancé des bombes à fragmentation dans plusieurs régions dans la province de Saada.

Selon une source de sécurité yéménite, citée par SABA, les avions de combat avaient mené quatre raids contre les deux régions d'Al-Habrah et d'Hyjlah, dans le district de Razeh, en utilisant des bombes à fragmentation. Ces armes prohibées ont frappé essentiellement la localité de Bani-Syah.



La source a aussi indiqué que les avions de chasse avaient lancé deux frappes contre le district d'Adhaher en utilisant des bombes à fragmentation qui, là aussi, ont provoqué de lourds dégâts.

Le Yémen, un dossier bien embarrassant pour Washington

L’assistance octroyée par les États-Unis au régime saoudien dans son agression contre le Yémen continue à faire couler beaucoup d'encre. Les Américains eux-mêmes en parlent.

L'un des membres du Conseil américain des relations étrangères, Micah Zenko, estime ainsi que « le président américain Barack Obama est capable de mettre fin directement aux frappes aériennes contre le Yémen s’il suspend le soutien massif, direct, urgent et vital des États-Unis à l’Arabie saoudite ».

Un an auparavant, Zenko avait également évoqué l’aide américaine octroyée à l’Arabie dans son agression contre le Yémen. Il avait cité l’approvisionnement en carburant des avions saoudiens, les opérations de secours des pilotes saoudiens, l’envoi de 54 agents de renseignement pour repérer les cibles à frapper et la hausse des exportations d’armes américaines comme étant des cas qui incarnent l'aide directe de Washington à Riyad. 



Pour sa part, le Congrès américain a fait état la semaine dernière d’un contrat de vente d’armes à l’Arabie saoudite, dont la valeur dépasse un milliard de dollars. Il s’agit de 120 chars de type Abrams et de 20 véhicules de sauvetage. Des dizaines de chars Abrams ont été détruits par l’armée yéménite et les combattants d’Ansarallah lors de leurs opérations au-delà des frontières.

Un des responsables du Pentagone a expliqué : « Il faut encourager les Saoudiens dans leur intervention au Yémen. Mais nous n’allons pas envoyer notre armée là-bas. »

Cette déclaration résume la stratégie américaine qui consiste à intervenir dans des guerres par procuration. D’où le soutien infini et illimité accordé par l’administration américaine à Riyad dans son agression contre le Yémen, estime cet analyste.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV