Les négociations de paix sur la crise au Yémen se sont terminées sans aucun progrès à Koweït.
Le ministre des Affaires étrangères du gouvernement démissionnaire yéménite, Abdul-Malik Mekhlafi, a prétendu que les négociations n'avaient pas abouti à cause de l'intransigeance du mouvement Ansarallah et du parti du Congrès général du peuple d’Ali Abdallah Saleh, fait démenti par Ansarallah qui attribue à l’autre partie la responsabilité de l’échec des négociations. De son côté, l’émissaire spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Yémen a affirmé que la méfiance qui existe de part et d’autre est la principale cause de l’échec des pourparlers à Koweït.
Au cours d'une conférence de presse, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, a déclaré que les pourparlers entre le gouvernement démissionnaire yéménite soutenu par l'Arabie saoudite et Ansarallah allaient reprendre dans un mois.
"Nous avons reçu des garanties des parties belligérantes yéménites pour la reprise des négociations dans un mois. Le lieu sera déterminé plus tard", a-t-il affirmé.
"Nous quittons aujourd'hui le Koweït, mais les consultations de paix se poursuivent. Nous allons laisser les parties consulter leurs dirigeants", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse.
Dans ce droit fil, Hamza al-Houthi, membre de la délégation d’Ansarallah a annoncé que les prochaines discussions devraient être basées sur une solution politique globale, incluant toutes les questions politiques, économiques, humaines et sécuritaires.
« L’ONU doit jouer un rôle impartial et indépendant et éviter toute mesure en faveur de notre interlocuteur », a-t-il dit.
Selon ce dernier, la formation du Conseil politique suprême yéménite constitue une avancée importante et historique.