L'exécutif français a pour la première fois reconnu vendredi un "échec" de la justice après le meurtre d'un prêtre, au moment où les accusations de laxisme pleuvent sur le gouvernement socialiste confronté à une vague d'attentats sans précédent.
Le Premier ministre français Manuel Valls a avoué dans un entretien publié au quotidien Le Monde que la décision de la justice antiterroriste de libérer en mars l'un des 2 auteurs de l'attentat contre l'église de Saint-Etienne-de-Rouvray était "un échec.
L'un des deux assaillants, le Français Adel Kermiche, 19 ans, avait été incarcéré pendant une dizaine de mois pour avoir tenté à deux reprises l'an dernier de se rendre en Syrie.
Cette nouvelle a provoqué un tollé au sein de la droite et l'extrême droite, où plusieurs voix ont appelé à la démission de Manuel Valls et du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.