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2016 l’année la plus meurtrière depuis la crise migratoire

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
2016 année la plus meurtrière pour les migrants (Photo d'archives)

L’Organisation internationale pour les migrations en publiant un communiqué a prédit qu’avec trois mille cas de décès recensés jusqu’ici, l’année 2016 serait l'année la plus meurtrière depuis la crise migratoire.

Cette organisation affirme que le taux de mortalité en Méditerranée, rien que pour le mois d’octobre 2015, a atteint le chiffre de trois mille tandis que sur la même période, environ un demi-million de personnes avaient pu entrer en Europe via la mer Méditerranée. 

Toujours selon cette organisation, près de 250 mille migrants se seraient rendues en Europe et pourtant dans un court laps de temps, le nombre de personnes tuées lors de ces traversées s'élèverait à plus de trois mille (Chiffre enregistré au mois de septembre 2014).

Lors des traversées, plusieurs milliers de migrants perdent leur vie chaque année. Les migrants cherchent pour beaucoup à atteindre les côtes européennes via la Turquie. Ces incidents étaient plus visibles surtout avant la conclusion d'un accord entre la Turquie et l'Union européenne consistant à endiguer le flux des demandeurs d'asile qui comptaient s'installer en Grèce notamment.

Selon Mailman, environ  2500 cas de décès ont été enregistrés depuis la fin du mois de mars. Cela fait en moyenne 20 morts chez les migrants comptant joindre l'Italie depuis la Libye. 

La plupart des victimes sont soit originaires de l’Afrique occidentale soit de la Corne de l'Afrique, mais parmi eux on croise également des Pakistanais, des Bangladais et des Marocains.

Environ 84052 immigrants et demandeurs d'asile sont arrivés cette année en Italie et les chiffres étaient presque identiques concernant les recensements faits l'an dernier. 


Les immigrants sont souvent maintenus dans des centres de détention libyens et dans certains cas, ces derniers sont mis à la merci d'associations criminelles. 

 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV