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France/Nice : Hollande prolonge l’état d’urgence

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces de l'ordre ont bouclé la Promenade des Anglais alors que les secours viennent en aide aux victimes de l'attaque du 14 juillet à Nice. ©AFP

Le président français, François Hollande a annoncé, vendredi 15 juillet, la prolongation de trois mois de l’état d’urgence.

La décision a été prise après  l’attentat meurtrier qui a fait au moins 80 morts à Nice.

L’état d’urgence décrété qui avait été décrété après les attentats du 13 novembre, qui ont fait 130 morts, il a été prolongé trois fois, en novembre, février et mai devait initialement s’achever le 26 juillet.

« Un projet de loi sera soumis au Parlement d’ici la semaine prochaine », a précisé François Hollande lors d’une allocution télévisée dans la nuit de jeudi à vendredi depuis le palais de l’Elysée, déclarant l’attentat de Nice « une attaque dont le caractère terroriste ne peut être nié ».

« J’ai également décidé de faire appel à la réserve opérationnelle, c’est-à-dire à tous ceux qui à un moment ont été sous les drapeaux ou dans les effectifs de la gendarmerie pour venir soulager les effectifs de policiers et de gendarmes, a-t-il ajouté. Nous pourrons les déployer sur tous les lieux où nous avons besoin d’eux et en particulier pour le contrôle des frontières. »

Quelques instants plus tard, le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé que le plan Vigipirate était rehaussé en « alerte-attentat » dans les Alpes-Maritimes.

La loi dite de réforme pénale, publiée le 4 juin au Journal officiel, devait permettre ensuite de renforcer l’arsenal policier et judiciaire dans la lutte contre le terrorisme. Cette loi, « ce n’est pas une transposition de l’état d’urgence, mais c’est un outil qui permet de se passer de l’état d’urgence », avait alors expliqué le rapporteur PS du texte à l’Assemblée nationale, Pascal Popelin.

« Nous allons renforcer nos actions en Syrie et en Irak, nous allons continuer à frapper ceux qui nous attaquent dans leur repaire », a également affirmé le chef de l’Etat, laissant penser qu’il attribuait la responsabilité de l’attentat à l’organisation Etat islamique, sans toutefois la mentionner explicitement.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV