TV

Le "Brexit" serait-il un nouveau frein aux échanges avec l’Iran ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des écrans d'indices boursiers européens dans la salle des marchés d'Euronext à la Défense, île de France, 24 juin 2016. ©AFP

Le site américain Le Blog vient en effet d’écrire : « Eu égard aux fluctuations économiques qui résulteront du "Brexit", si l’Iran ne voit pas une rapide reprise des échanges comme souhaitée, l’accord sur le nucléaire pourrait alors être défait. »

« Alors que l’Iran refaisait son entrée sur le marché mondial et que tout l’UE s'apprêtait à reprendre les échanges avec le pays, l’événement de vendredi dernier va dévier le cours des choses et détruire les potentiels économiques et politiques créés. »  

Le site américain explique qu’il n’existe aucune autre institution que celle de l’UE pour coordonner les échanges avec l’Iran en rappelant: «  Le rôle central joué par l’Europe dans les négociations était en lien direct avec les intérêts de politique extérieure de la Grande-Bretagne, de la France et de l’Allemagne et avec la capacité de ces derniers de coopérer avec l’Amérique, la Chine et la Russie pour lever les sanctions contre l’Iran ; cette levée des sanctions étant par ailleurs considérée par les Iraniens comme l’une des parties principales des négociations et de l’accord. Donc si l’Iran n’est pas témoin du développement économique escompté, le fondement même de l’accord pourrait être remis en cause. »

Le site ajoute que si jusque-là, les banques européennes étaient frileuses de reprendre les échanges avec l’Iran par crainte de nouvelles sanctions de la justice américaine, désormais, elles vont encore plus freiner.

Par ailleurs, Le Blog prétend que le "Brexit" aura des effets néfastes sur les marchés « émergents » comme celui de l’Iran et que si ces « fluctuations » perdurent, le « marché émergent et tremblotant » de l’Iran ne sera plus fréquentable par les investisseurs étrangers.

Enfin le site américain évoque le démantèlement à venir du cabinet de David Cameron qui «n’a par ailleurs pas fourni beaucoup d’efforts pour reprendre les échanges avec l’Iran depuis deux ans », précisant que dans les semaines à venir, les sociétés et administrations britanniques vont être bien trop occupées à des changements logistiques entraînés par le "Brexit".  

Et Le Blog de conclure : « L’Iran ne sera donc plus la première priorité économique suite au "Brexit".»

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV