Des secousses, engendrées par la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, ébranlent le Vieux Continent, voire le monde entier.
Nicola Sturgeon
La Premier ministre écossaise Nicola Sturgeon réclame l’organisation d’un référendum dans l’espoir de récupérer l’indépendance de l’Ecosse.
« En cas du feu vert du Parlement, je concentrerais tous mes efforts sur l’organisation d’un référendum sur la position de l’Ecosse au sein de l’Union européenne ».
Les Ecossais étaient à 62% pour le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne.
Barack Obama
Le président des Etats-Unis a réagi au "Brexit" disant que cela était loin d’affecter les relations entre Londres et Washington.
« Washington respecte la décision du peuple britannique », a-t-il dit.
Barack Obama a ajouté que la Grande-Bretagne et l’Union européenne étaient, toutes les deux, les partenaires des Etats-Unis en matière de sécurité et de stabilité mondiales.
« La place du Royaume-Uni au sein de l’OTAN ou la ligne de conduite économique et sécuritaire de ce pays ne changeront pas avec le "Brexit" et nos relations avec l’Union européenne resteront les mêmes et nous essayerons de provoquer la croissance économique, de promouvoir les valeurs démocratiques et de renforcer la stabilité ».
Donald Trump
Le candidat républicain à la Maison Blanche pour 2016 s’est réjoui du résultat du référendum au Royaume-Uni, indiquant que la victoire du « out » mettait en évidence le souhait de la majorité des Britanniques de renforcer leur indépendance et de récupérer leur pays.
Il a critiqué le locataire de la Maison Blanche pour avoir exhorté les Britanniques à rester dans l’Union européenne, qualifiant son propos d’ingérence dans les politiques intérieurs d’autrui.
« Les conseils d’Obama ont plutôt encouragé les Britanniques à quitter l’Union européenne », a-t-il ironisé.
Trump a qualifié d’excellent le résultat du référendum prévoyant un effet domino du "Brexit".
Angela Merkel
La chancelière allemande, Angela Merkel, a estimé que la décision des Britanniques de claquer la porte de l’Union européenne porterait un coup sérieux à la solidarité de l’Union européenne.
Vendredi 25 juin 2016 a été qualifié par les autorités allemandes de « mauvaise journée pour l’Europe ».
Pour la gauche allemande, les technocrates de l’Union européenne et leurs politiques néolibérales contribuent au succès des eurosceptiques et des nationalistes.
François Hollande
Le président de la République française envisage d'aider l’Europe à retrouver son chemin et à encaisser ce nouveau changement.
François Hollande partira ce lundi 27 juin pour Berlin afin de rencontrer la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre italien Matteo Renzi. Ils discuteront des mesures à adopter après la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
« L’Europe est menacée par un danger appelé le populisme », a-t-il déploré.
Vladimir Poutine
Le président de la Confédération de Russie comptait parmi les premiers dirigeants à réagir: « La décision du peuple britannique de sortir de l’Union européenne n’aura aucun impact sur les sanctions de l’Occident contre la Russie. »
(Photos: AFP)
