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Brexit: les partis de droite s'en frottent les mains

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Royaume-Uni claque la porte, les extrêmes droites s'en frottent les mains. ©AFP

Les partis de droite du Vieux Continent ont salué la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Les partis europhobes voient dans la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne une victoire pour leurs positions hostiles aux migrants et à l’Union européenne même. Ils y voient déjà un "effet domino" dans tous les autres pays de l’Union.

Pour Marine Le Pen et ses alliés eurosceptiques qui veulent disloquer l’Union européenne et réclament un "Frexit", tout l’enjeu est désormais de savoir si les autres pièces du jeu ont été correctement alignées et si elles seront entraînées par la chute de la Grande-Bretagne, rapporte le quotidien français Le Monde dans un article publié le 24 juin.

Florian Philippot, vice-président du Front national et député européen, affirme ce vendredi sur France Info que « cette Union européenne est morte », après le vote du Royaume-Uni en faveur d'une sortie de l'U.E., soulignant que le résultat du référendum britannique le rendait « très heureux ».

« Ce résultat doit être entendu en France, il est nécessaire d'entendre ce Brexit et le transformer rapidement en un débat et un référendum en France » ajoute le vice-président du FN.

Le député d'extrême droite néerlandais Geert Wilders a réclamé vendredi matin un référendum pour que le Pays-Bas ait sa propre monnaie et sa propre politique d'immigration.

« Je crois que c’est un événement historique et que ça aura un grand impact sur les Pays-Bas et d’autres pays européens. Les Néerlandais ont le droit à un référendum aussi », a-t-il affirmé.

Partout en Europe, les extrêmes-droites eurosceptiques ont largement salué la sortie du Royaume-Uni de l’UE en la qualifiant d’un point de repère pour l’effondrement de cette union.

Par ailleurs, Donald Tusk, président du Conseil européen, a déclaré vendredi lors d’un point de presse à Bruxelles, que les pays européens se réuniraient bientôt pour examiner l’avenir des "27" Etats membres, d’une Union européenne sans le Royaume-Uni.

 

 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV