L'ancien Premier ministre, candidat à la primaire à droite, met en cause le déficit d'autorité de Hollande face aux manifestants, comme dans la lutte contre le terrorisme, dans une interview au Figaro.
L'ancien Premier ministre réagit dans une interview au Figaro au bras de fer entre le gouvernement et les syndicats qui organisent les manifestations contre la loi Travail.
Le candidat à la primaire développe aussi ses propositions en matière de lutte contre le terrorisme.
Dans les deux cas, il dénonce une absence d'« autorité de l'État ».
« Les casseurs sont connus mais tout se passe comme si instruction avait été donnée de ne pas les appréhender immédiatement », affirme-t-il.
Comme Nicolas Sarkozy, il considère que les manifestations ne doivent pas être interdites mais il juge, contrairement à l'ex-chef de l'Etat, que faire payer la casse aux syndicats « ne tient pas sur le plan juridique ».
Refusant de participer au « concours Lépine » des propositions contre le terrorisme, François Fillon estime qu'il faut commencer par « appliquer fermement la loi », et notamment le livre IV du Code Pénal, qui permet « d'emprisonner, sur décision de justice, tous ceux qui entretiennent des relations avec nos adversaires dans la guerre contre le totalitarisme islamique », plutôt que de lancer des idées « irréalistes comme la mise en camp de rétention de tous les fichés S sans intervention du juge ».
Avec Le Figaro