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Bahreïn: la position de Téhéran suscite l'ire de Washington

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'ayatollah Issa Qassim, plus haut dignitaire chiite de Bahreïn.©AFP

Le porte-parole du département d'Etat américain, John Kirby a dénoncé lundi l'Iran pour avoir publié des communiqués, selon lui, "diffamatoires" à l'encontre du régime bahreïni.

Le porte-parole du département d'Etat américain, John Kirby. (Archives)

 

Le ministère bahreïni de l'Intérieur a déchu lundi de sa nationalité le cheikh Issa Qassem, plus haut dignitaire chiite l'accusant de "semer la sédition et propager le népotisme".

La RII a dénoncé cette décision du régime de Manama. Pour le général iranien Qassem Soleimani, commandant de la brigade Al Qods des Gardiens de la Révolution islamique, les autorités de Bahreïn ont franchi une ligne rouge en prenant cette décision qui, ajoute-t-il dans un communiqué publié par l'agence de presse Fars, ne laissera d'autre choix au peuple que de recourir à la résistance armée. "Les Ale-Khalifa en paieront le prix et leur régime sera renversé", a-t-il prévenu.

Le département d'Etat américain a critiqué dans un communiqué la décision des responsables bahreïnis de déchoir de sa nationalité le cheikh Issa Qassem, plus haut dignitaire chiite de ce petit royaume du golfe Persique. L'Arabie saoudite, qui emboîte le pas au régime de Manama et réprime ses opposants et des chiites, a salué la décision des autorités bahreïnies.

Cette décision du ministère bahreïni a entraîné des protestations dans le village du cheikh Issa Qassem. Des milliers personnes ont défilé devant la maison de l'ayatollah Qassim, scandant des slogans pro-chiites, dans le village chiite de Diraz, à l'ouest de la capitale Manama.


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SOURCE: FRENCH PRESS TV