Ce mardi 7 juin, le président Bachar al-Assad a assisté à la deuxième session du nouveau Parlement syrien.
A la tribune du Parlement, le président syrien Bachar al-Assad a déclaré que la participation massive de la nation aux élections législatives était porteuse d’un important message à l’adresse du monde entier : « Plus la pression pèse sur la nation syrienne, plus elle reste engagée à son indépendance. Plus les autres s’ingèrent dans les affaires intérieurs des Syriens, plus ils s'engagent à leur Constitution ».
« Les ennemis de la Syrie voulaient porter atteinte à la Constitution et la remplacer par un système communautaire pour semer la zizanie parmi les Syriens. Ce qu'ils voulait nous imposer risquait de transformer les citoyens en ennemis jurés les uns des autres », a ajouté le président Assad.
Le président syrien a souligné que les conflits internationaux avaient fait déclencher des conflits régionaux au Moyen-Orient notamment en Syrie.
Le président Bachar al-Assad a dénoncé les initiatives des pays qui soutiennent le terrorisme dès le début de la crise en Syrie, pour modifier la Constitution syrienne au nom d'une transition politique. "En effet, ils voulaient détruire l’armée et porter préjudice à la diversité confessionnelle, en détruisant notre Constitution", a-t-il ajouté.
Bachar al-Assad a ensuite exprimé toute sa gratitude à l’armée pour avoir défendu la patrie et la nation.
Il a déclaré ensuite que la ville d’Alep était devenue un nouvel objectif du président turc, après tous ses échecs en Syrie.
« La lutte contre le terrorisme se poursuivra et cela non pas parce que nous voulons de la guerre, car cette guerre nous a été imposée de l’extérieur. Nous la poursuivrons jusqu’à l’éradication du terrorisme en Syrie », a dit le président syrien.
Le président syrien a remercié aussi l’Iran et la Résistance libanaise.
« Nous remercions l’Iran et la Russie pour leurs positions immuables envers la Syrie et nous louons aussi le dévouement de la Résistance libanaise », a-t-il dit.
Dans une autre partie de ses propos, Bachar al-Assad a déclaré que l’économie de la Syrie continuait à résister malgré les pressions et le blocus international.
Évoquant le cessez-le-feu qui a été récemment instauré en Syrie, il a affirmé que cette trêve avait apporté des acquis politiques et avait permis que les actions militaires soient concentrées sur les groupes terroristes.
