Le Premier ministre du régime israélien a reconnu que les pays arabes avaient collaboré avec Tel-Aviv dans la répression de l’intifada.
Benjamin Netanyahu, Premier ministre d’Israël, a levé un coin du voile, ce mercredi 1er juin, dans une session spéciale de la Knesset, de l’implication des pays arabes dans la répression de la troisième intifada.
Selon le quotidien israélien Jerusalem Post, Benjamin Netanyahu, qui parlait à l’occasion de la « Journée de Jérusalem » dans les territoires occupés, a prétendu que tout le monde avait le droit de faire librement la prière dans la mosquée d’al-Aqsa.
« Les violences contre les Israéliens dans la mosquée d’al-Aqsa ont été réduites grâce aux aides et assistances des pays arabes. Ces violences reprendront pendant le mois de ramadan mais elles sont loin de nous repousser ou d’ébranler notre contrôle sur Qods (Jérusalem) ».
Il s’agit de la première fois que le Premier ministre israélien parle explicitement de l’implication des pays arabes dans la répression de la troisième intifada qu’il avait appelée « une vague de violence ».
La troisième intifada de la Palestine a éclaté en octobre 2015 suite à une série d’agressions des Israéliens contre la mosquée d’al-Aqsa et elle a fait, jusqu’ici, plus de 200 victimes.