Le drame du jeune palestinien sauvagement tué par un soldat israélien alors qu'il gisait par terre a bien servi de prétexte: un comité militaire constitué pour l'occasion vient d’annoncer que les soldats israéliens n’avaient aucun droit de protester.
Une chaîne de télévision israélienne vient en effet de rapporter qu’un comité militaire désigné par le chef d’état-major israélien, Gadi Eizenkot vient de déclarer que toute objection aux lois, politiques et conditions posées par l'armée et le cabinet du Premier ministre et exprimée sur les réseaux sociaux équivalait à une manifestation et donc passible de peine !
L’ex-ministre israélien de la Guerre, Moshe Yaalon avait déclaré il y a peu que les militaires israéliens devaient pouvoir exprimer librement leurs opinions même si elles étaient contraires aux politiques actuelles du cabinet ou aux convictions personnelles de leur ministre.
Ces propos exprimés par Yaalon lui ont valu une réunion d’urgence de 3 heures avec Benyamin Netanyahu, soldée par sa démission!
Selon les analystes, la crise ouverte qui oppose Netanyahu à l'armée sioniste a culminé avec l'investiture de l'ultrasioniste Liberman à la tête du ministère de la Guerre.
Liberman n'a jamais cessé de contredire les généraux de l'armée sioniste pendant sa direction à la tête de la Diplomatie israélienne.