Au moins 16 centrales nucléaires observent la grève jeudi à la 9e journée de mobilisation contre le projet de loi travail.
"Dans toutes les centrales où la CGT est majoritaire, soit 16 sur 19, il y a eu des assemblées générales et la grève a été votée", a affirmé à l'AFP un porte-parole de la CGT Energie.
Par ailleurs, selon lui, trois centrales thermiques sont déjà à l'arrêt: Cordemais (Loire-Atlantique), Gardanne (Bouches-du-Rhône) et Porcheville (Yvelines).
Le mouvement de contestation dans les raffineries et dans les dépôts de carburants vont se poursuivre, alors que le gouvernement a confirmé mercredi que la France avait commencé à puiser dans ses réserves de carburants. Concernant les raffineries, six d'entre elles (sur huit) étaient à l'arrêt ou fonctionnaient en activité réduite en raison de la grève. Plusieurs dépôts sont également toujours bloqués mais le gouvernement a affirmé vouloir les "libérer".
Par ailleurs, les arrêtés de restriction d’approvisionnement en carburant ont été levés dans tout le grand ouest. L'interdiction d’emporter du carburant dans des récipients (jerrycanes, bidons) est, quant à elle, maintenue.
La SNCF prévoit un trafic «perturbé» mais «moins que la semaine dernière», et moins que mercredi.
Les opposants au projet de loi battront encore le pavé jeudi à l’appel de l’intersyndicale CGT-FO-Solidaires-FSU-Unef-Fidl-UNL. Une neuvième journée de grèves et manifestation est déjà programmée le 14 juin, avec ce jour-là, un rassemblement unique à Paris.
Avec AFP et ledauphine