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Le "non" d'Ansarallah à Washington

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Al-Qaïda s'est emparé de plusieurs localités dans le sud du Yémen. Cette présence sert de prétexte à justifier une intervention militaire US dans le sud du pays. ©ARTE

Les membres de la délégation d'Ansarallah présents aux pourparlers de Koweït ont refusé de rencontrer le sous-secrétaire d'Etat américain en charge des affaires politiques, Thomas Shannon, ainsi que celui-ci le souhaitait. 

Selon al-Ahed, le site proche du Hezbollah, Ansarallah n'a pas accepté de rencontrer le représentant des Etats-Unis en raison des ingérences américaines au Yémen. 

Mardi soir, la délégation d'Ansarallah, qui reste au Koweït en dépit de la suspension des pourparlers de paix, a tenu à dénoncer dans les termes les plus vifs le déploiement de 200 membres des forces spéciales américaines dans le sud du Yémen en soutien à l'agresseur saoudien. 

" Nous allons combattre toute présence étrangère au Yémen d'où qu'elle vient, affirme le mouvement yéménite. 

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont décidé de déployer 200 commandos dans la base d'al-Anab que contrôlent les forces saoudiennes. Ces soldats sont munis de chars et de véhicules blindés. L'armada américaine composée d'un navire de guerre et de plusieurs destroyers est aussi arrivée dans le golfe d'Aden.

Sous prétexte de combattre al-Qaïda, qui a réussi à créer un émirat dans le sud du Yémen, les Etats-Unis y installent leurs troupes, quitte, affirment les sources yéménites, à accélérer le processus de la sécession du Sud et de sa séparation du Nord contrôlé par les Houthis.  

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV