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Les violences ont repris à Touz Khormatou

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Carte du nord de l'Irak.

Revendiquée depuis 2003 par le Gouvernement régional du Kurdistan irakien et le peuple autochtone turkmène pour la plupart chiites, la ville de Touz Khormatou au nord de Bagdad, a été le théâtre de nouveaux violents combats entre les milices des deux peuples.

De nouveaux combats de revendication ont eu lieu entre les Peshmergas - combattants des unités du Gouvernement régional du Kurdistan irakien - et les turkmènes autochtones dans la ville de Touz Khormatou. Les deux quartiers d'al-Hassan et al-Jomhouri ont subi des dégâts considérables, rapporte le website Al-Mayadeen.

Du fait de la reprise des violences faisant rage à Touz (est de Tikrit) et de ses multiples problèmes d’ordre humanitaire, Mahmoud Ghouja, le vice-directeur administratif du gouverneur de Salah ad-Din, a demandé l’intervention immediate des forces gouvernementales et celles des parties en conflit.

Exprimant sa profonde inquiétude quant à la situation prévalant dans la région, il a fait savoir que les accrochages continuent de plus belle entre Turkmènes et Peshmergas et qu'aucune des deux parties n’a respecté la trêve. Il a donc exigé que le Premier ministre irakien intervienne personnellement dans cette affaire, sans toutefois compter sur la simple création des comités qui, jusque-là, se sont montrés incapables de gérer la crise.

Ghouja a fait également part de la destruction d’une maison touchée par des obus et de la mort de 5 civils au centre ville.

Cela étant, Hadi al-Améri, le secrétaire général de l’organisation Badr, a qualifié les combats à Touz Khormatou de secondaires et a donné la priorité à la guerre anti-Daech, en excluant tout combat parallèle. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV