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Angela Meckel demande à nouveau la création d’une « zone sûre » en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu et la chancelière allemande, Angela Merkel, à Ankara. ©REUTERS

Au cours d’une conférence de presse commune avec Ahmet Davutoglu, Angela Merkel a affirmé : « Je demande une fois de plus que soit démarquée une zone où le cessez-le-feu puisse être respecté pleinement et la sécurité garantie à un niveau très élevé. »

Le voyage en Turquie des hautes autorités européennes a été programmé dans le but de s’assurer de la bonne exécution de l’accord sur l’échange des réfugiés, signé entre Ankara et Bruxelles.

En vertu de cet accord mise en vigueur dès le début d'avril, l’Europe a consenti un prêt de plusieurs milliards de dollars à la Turquie à qui elle a promis aussi une entrée de ses ressortissants dans les pays européens sans passer par la procédure des visas. C’est ainsi que les européens ont réussi à convaincre le gouvernement d’Erdogan à accepter un accord dit aussi "un contre un".

Ainsi, la Turquie a-t-elle accepté le retour de tous les migrants irréguliers (en provenance de la Grèce), quelle que soit leur origine", et en échange, les Européens se sont engagés, pour chaque demandeur d'asile renvoyé en Turquie, à transférer un réfugié depuis la Turquie vers le territoire de l'UE.

Il faut préciser que cet engagement de la Turquie, comme le précise l'AFP, s'ajouterait à celui d'accélérer la mise en œuvre d'un accord de "réadmission", qui prévoyait qu'elle reprenne à partir de juin les migrants "économiques" pour les expulser à son tour vers leurs pays d'origine.

Merkel s'était déjà montrée favorable à une zone d'exclusion en Syrie, il y a  deux mois. Ses déclarations ont évidemment été bien accueillies par Ankara qui depuis un bon moment aussi, cherche à établir une zone d'exclusion aérienne en Syrie.

"La question de l'exemption de visa est vitale pour la Turquie", a-t-il dit au cours d'une conférence de presse commune avec la chancelière allemande. M. Davutoglu s'est dit "confiant" dans le fait que l'UE fera le nécessaire à ce sujet qui, a-t-il dit, est "une promesse du gouvernement (turc) à son peuple".

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV