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Le négociateur en chef du gouvernement syrien insiste sur le gouvernement d'union

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Bachar al-Jaafari, négociateur en chef du gouvernement syrien ©AFP

"Quiconque n'accepte pas le concept de gouvernement d'union, qu'il ne perde pas son temps !"

C'est ce qu'a déclaré le négociateur en chef du gouvernement syrien Bachar al-Jaafari, cité par l'agence Fars News.

Le chef de la délégation du gouvernement syrien aux négociations de Genève, Bachar al-Jaafari a affirmé mercredi lors d'un point de presse que malgré la décision des opposants de se retirer de ce tour des négociations, les pourparlers de Genève se poursuivront de manière indirecte, par l'intermédiaire de l'émissaire spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura.

"Le retrait des opposants était un geste insignifiant et un signe évident de suivisme envers l'Arabie saoudite. Les opposants extrémistes, proches des Saoudiens, prétendent que leur retrait des négociations nous coûtera très cher, mais ce n'est qu'une plaisanterie."

Bachar al-Jaafari n'a pas manqué de critiquer la position de la Turquie:

"La plupart des terroristes de Daech et du Front al-Nosra viennent de Turquie, ce qui signifie qu'Ankara soutient ces deux organisations terroristes."

Le chef de la délégation du gouvernement syrien a mis en garde, également, contre la propagation du terrorisme vers l'Europe; "le terrorisme est déjà arrivé à Paris et Bruxelles ", a t-il ajouté. Bachar al-Jaafari a affirmé que sans l'appui de certains pays en matière du renseignement, les groupes terroristes ne pouvaient pas survivre aussi longtemps en Syrie.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV