Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a stigmatisé l’Unesco qui vient de condamner les actes d’agression du régime israélien.
L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, l'Unesco, a rendu public samedi un document intitulé « Palestine occupée » où elle a réclamé le retour à la situation d’avant septembre 2000, c’est-à-dire lorsque les lieux de culte étaient dirigés par l’Organisation de protection des lieux saints.
Benjamin Netanyahu a condamné l’Unesco pour avoir choisi le terme de « Palestine occupée » au lieu de « Palestine ».
« L'Unesco choisit d'ignorer le lien historique unique qui existe entre le judaïsme et le mont du Temple », a jugé Netanyahu.
Le Conseil exécutif de l'Unesco a adopté la semaine dernière à Paris une résolution établissant que le peuple juif n'a aucun lien religieux avec le mont du Temple et le Mur occidental.
La résolution proposée par l'Algérie, l'Egypte, le Liban, le Maroc, l'Oman, le Qatar et le Soudan se réfère au mont du Temple comme à un lieu exclusivement musulman et condamne fermement les agressions israéliennes et les mesures illégales contre la liberté de culte et l'accès des musulmans à leur lieu saint al-Aqsa.