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L’UE a condamné la reprise des travaux de construction du mur en Cisjordanie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Travailleurs israéliens oeuvrant au montage de la barrière de séparation dans la vallée de Crémisan, près de la ville palestinienne chrétienne de Beit Jala, le 7 avril, 2016. ©AFP

L’UE condamne fortement les travaux de construction du mur en Cisjordanie qu’elle accuse de contraires aux lois internationales.

Selon l’agence de presse iranienne Mehr citant l’AFP, après l'achèvement des travaux, ce mur restreindra l'accès aux terres agricoles de 60 familles palestiniennes et affectera donc terriblement leur vie et leurs moyens de subsistance.

Les Palestiniens craignent surtout que ce mur entraîne avec lui, une propagation des colonies juives.

La construction de cette barrière remonte à la seconde Intifada en 2002, où le régime israélien prétextant vouمoir se protéger des attaques; a lancé sa construction.

Après des années de lutte par les Palestiniens pour l’obtention de leurs droits légitimes, en juillet 2015; une décision a été décrétée par les juges du régime sioniste autorisant la reprise des travaux de construction. De quoi faire tomber à l'eau les efforts et la petite lueur d'espoir chez les Palestiniens qui avaient enfin réussi à obtenir un triomphe éphémère en avril 2015, lorsque la Cour suprême israélienne avait bloqué le passage du mur et demandé à l'état de considérer d'autres tracés. Trois mois plus tard, c'est la déception totale; la Cour étant revenue sur sa décision.

Ce mur est source de problèmes majeurs pour les palestiniens. Les Nations unies ont déclaré que la construction de ce mur allait entraîner la confiscation de 9,4% des territoires palestiniens.

 Le communiqué de l’UE au sujet de ce site précise que cet édifice est contraire aux droits internationaux : " Les chefs de mission de l'Union européenne à Qods et Ramallah se sont rendus sur le site à plusieurs reprises et ont exprimé leurs inquiétudes sur le tracé (de la barrière) et réitéré que la barrière est illégale selon le droit international dans les zones où elle est construite en territoire occupé."

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SOURCE: FRENCH PRESS TV