Evoquant les cas de plus en plus nombreux de la violation du cessez-le-feu par les groupes armés signataires de l’accord de la cessation des hostilités, l’armée syrienne a annoncé que les groupes armés seraient touchés par "le feu de l’enfer" dans le nord, le sud et l’ouest du pays.
L’armée régulière syrienne et ses alliés ont appelé les habitants civils des régions contrôlées par les groupes armés, à s’éloigner des zones d'affrontements.
« Les rêves de ceux qui ont violé le cessez-le-feu, en collaboration avec les étrangers, voleront en éclat dans les jours à venir, et ils seront pris pour cibles de prochaines attaques de l’armée et ses alliés », a annoncé le commandant des opérations conjointes d’Alep.
« Une cellule d’opération destinée à libérer Alep et sa banlieue Ouest et Sud vient d’être mise sur place et toutes les forces de combat et les unités spéciales de l’armée sont déjà arrivées à Alep. Une vraie lutte commencera bientôt pour nettoyer Alep de la présence des terroristes. Les contingents russes et d’autres alliés de Damas sont arrivés à Alep et les luttes que nous mènerons pendant les 48 heures à venir feront preuve de notre capacité et persévérance. La signature d’un accord de la cessation des hostilités a donné naissance à une période où les peines du peuple syrien se sont réduites et la destruction des infrastructures de la Syrie a pris fin ».
Dans une autre partie de ses propos, le commandant de l’opération conjointe d’Alep a continué :
« L’armée syrienne a respecté le cessez-le-feu, et elle n’a agi que pour riposter aux attaques lancées par les groupes armés, dans le but de les obliger à respecter, à leur tour, l’accord de la cessation des hostilités. Le Front al-Nosra a encouragé les autres groupes armés à violer la trêve si bien que les conflits se sont répandus dans les banlieues Nord et Ouest d’Alep ».
Le Centre russe de coordination dont le siège est à la base aérienne de Hmeimim, confirme quatre cas de violation du cessez-le-feu par les groupes armés dans la banlieue de Lattaquié, rien qu’en 24 heures.
Ce bilan porte à 351, le nombre des cas de violation, par les groupes armés, de la trêve depuis son entrée en vigueur en Syrie.
