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Erdogan : je ne suis pas en guerre contre les médias

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, parle à la Brookings Institution, le 31 mars 2016 à Washington DC. ©AFP

Le président turc Recep Tayyib Erdogan a balayé d’un revers de main les critiques portant sur la guerre qu’il mène contre les médias, disant qu’il ne fallait pas confondre «les critiques» avec «la profanation».

Selon l’ISNA, le président turc, qui se trouve à Washington pour assister au Sommet sur la sécurité nucléaire, a déclaré lors d’un entretien exclusif avec Christiane Amanpour, journaliste de la chaîne de télévision américaine CNN, qu’il n’était pas en guerre contre les médias.

« Nous n’avons jamais rien fait dans le sens de limiter ou priver la liberté d’expression ou la liberté de la presse, tandis que les médias en Turquie sont trop critiques envers mon gouvernement et moi-même et ne cessent de m’attaquer sérieusement. Nous avons fait preuve de patience envers ces attaques », a souligné M. Erdogan.

Recep Tayyib Erdogan a tenu ensuite à fustiger les consuls généraux britannique et allemand pour avoir assisté au procès de deux journalistes du quotidien d’opposition Cumhuriyet, Can Dündar et Erdem Gül, qui ont été accusés d’espionnage après avoir publié un rapport sur l’envoi d’armes par la Turquie aux terroristes syriens.

Dans une autre partie de ses propos, le président turc s’est penché sur la menace du terrorisme international et les affrontements dans le sud-est de la Turquie et dans la région. 

Il a accusé la plupart des pays européens de ne s'être pas penchés sur la menace terroriste et de ne pas avoir fait le nécessaire dans la lutte contre celle-ci

Il a critiqué les pays qui facilitent la propagation de Daech, accusant certains pays européens de ne pas tenir leurs responsabilités concernant les terroristes provenant de leur propre pays.

Donnant l'exemple de la Belgique, M. Erdogan a indiqué que cette dernière avait fait montre d'une négligence similaire au sujet d'Ibrahim El-Bakraoui, qui a ensanglanté Bruxelles.

“Nous appelons à une position commune contre le terrorisme. Nous avons été laissés seuls par les pays occidentaux. Le partage de renseignements attendu n'a jamais été satisfait" a-t-il regretté.

Soulignant la détermination de la Turquie dans la lutte contre le terrorisme, il a dit : "Nous attendons la même détermination de la part des pays occidentaux".

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV