TV

Amnesty accuse la Turquie de renvoyer en Syrie des réfugiés

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des milliers de réfugiés syriens vivent dans les camps turcs. ©BBC

L’organisation Amnesty International a accusé vendredi les autorités turques de forcer chaque jour des dizaines de réfugiés à retourner en Syrie.

D’après des informations recueillis dans les provinces frontalières, la police turque regroupe et expulse une centaine de Syriens presque tous les jours depuis la mi-janvier.

Des témoignages font état d’expulsions à grande échelle depuis la province frontalière de Hatay, certaines concernant même des enfants qui se voient ainsi séparés de leur famille.

Ces accusations surviennent quelques jours après l’accord signé le 20 mars entre la Turquie et l’UE, lequel stipule qu’un réfugié syrien sera accueilli en Europe pour chaque migrant arrivé en Grèce qui sera renvoyé en Turquie.

Mais Amnesty assure que ses informations sont la preuve que la Turquie n'est pas un pays sûr pour les réfugiés et dénonce les effets pervers du récent accord.

Selon l'ONG, il est fort vraisemblable que la Turquie ait forcé le retour de milliers de Syriens vers leur pays en guerre dans les dernières sept à neuf semaines, et les réfugiés renvoyés de Grèce vers la Turquie risquent de subir le même sort.

La Turquie, qui a accueilli 2,7 millions de réfugiés syriens depuis le début du conflit en 2011, a toujours vigoureusement démenti avoir obligé des Syriens à retourner dans leur pays.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV