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Des sources algériennes n'écartent pas la visite du président syrien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Président syrien, Bachar Assad.

La visite de quatre jours en Algérie du vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et des expatriés de la République arabe syrienne, prépare-t-elle le terrain à une autre de plus grande importance, à savoir la visite en Algérie du président syrien Bachar Al Assad?

Cette interrogation également partagée par le journal on line Algérie patriotique, n'est pas une affabulation maintenant que la diplomatie internationale, échaudée, semble s'extraire de sa torpeur face à Daech, une organisation terroriste, qui a failli être adoubée par les Occidentaux.

Les derniers développements sécuritaires au plan régional et international plaident pour une réhabilitation de Bachar Al Assad mis sous embargo par la communauté internationale. Les relations entre Alger et Damas ne souffrent d'aucune ambiguïté. Aux pires moments de la crise syrienne doublée d'une pression internationale, l'Algérie n'a jamais failli dans le soutien qu'elle apporte aux Syriens. L'équation était simple: il n'est pas question de laisser un Etat s'effondrer.

Elle a été avec la Russie et l'Irak, l'un des rares pays au monde à assumer ouvertement son soutien à Damas. Il faut rappeler que cet engagement auprès d'El Assad, a valu de sérieux tracas diplomatiques et des pressions politiques pour l'Algérie, notamment de la part des monarchies du golfe Persique.

Pour l'Algérie, il n'y a pas de solution autre que celle politique pour la crise syrienne. L'Algérie et la Syrie convergent sur la lutte contre le terrorisme et rejettent également tout idée d'une ingérence étrangère dans les affaires des autres pays. C'est ce sacro-saint principe qu'a rappelé d'ailleurs, le ministre syrien à son arrivée avant-hier à Alger. La position est partagée par l'allié commun aux deux pays, à savoir la Russie.

Au début de ce mois de mars, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a lui aussi rappelé le même principe de non-ingérence. Si ce déplacement de Bachar El Assad se confirme, ce sera alors la seconde visite après Moscou qu'effectuera à l'étranger le président Syrien. Ce dernier a le vent en poupe depuis la reprise par son armée de la mythique ville de Palmyre sous le contrôle de Daech depuis 2015. Galvanisée par cette retentissante victoire, l'armée syrienne progresse vers la ville de Raqqa, un autre bastion de Daech avant de désenclaver Deir ez-Zor assiégée par les terroristes. Ses offensives militaires sont «accréditées» par l'ouverture à Genève, le 9 avril prochain des négociations de paix entre le gouvernement syrien et l'opposition, sous l'égide de l'ONU, ce qui donne un autre rôle-clé au président Bachar Al Assad.

Sa visite à Alger est-elle préparée dès maintenant? Hier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu Walid Al-Moallem. L'audience qui a porté sur la situation en Syrie, a permis d' «évoquer les efforts déployés par l'Algérie en faveur d'une solution politique de la crise, qui met en avant les intérêts du peuple syrien et le respect de la légalité internationale». Les deux parties ont réaffirmé «la poursuite de la lutte contre le terrorisme et la concertation entre les deux pays sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun», note la même source. La rencontre s'est déroulée en présence du ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel.

Source: L'expressiondz

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SOURCE: FRENCH PRESS TV