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Les manifestations en faveur de Zakzaky

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le leader des chiites nigérians, Cheikh Zakzaky. (Photo d'archives)

Le peuple Nigérian ont organisé des rassemblements protestataires dans différentes ville à travers le pays afin d'exiger la libération immédiate et inconditionnelle de l'Imam Chiite et chef du Mouvement du Nigéria (IMN), le Cheikh Ibrahim Al-Zakzaky.

Des manifestations pacifiques ont eu lieu dans les villes de Lafia, Katsina, Gombe et Kaduna. Les manifestants portaient des affiches du religieux ainsi que des musulmans ayant été tués ou arrêtés par l'armée nigériane.

Les manifestants ont également exhorté le gouvernement à libérer Zakzaky, dénonçant son emprisonnement ainsi que celle de ces partisans comme une violation de la Constitution nigériane.

Pour rappel, le 12 décembre de l'année dernière des soldats nigérians ont attaqué des musulmans chiites assistant à une cérémonie dans un centre religieux dans la ville de Zaria, les accusant de bloquer le convoi du chef d'Etat-Major de l'armée dans le but de l’assassiner.

Le lendemain de cet événement, les forces nigérianes ont attaqué la maison de Zakzaky et ont arrêté ce dernier après avoir tué ceux qui tentaient de le protéger, parmi eux l'un des responsables et porte-parole du Mouvement (IMN).

Ces deux incidents ont entraîné la mort de centaines de membres de la communauté religieuse dont trois des fils de Zakzaky. Les organisations de droits de l'Homme ont réclamé une enquête complète concernant ces agressions mortelles.

Cet homme religieux serait inculpé pour "association de malfaiteurs et incitations à des troubles publics".

Human Rights Watch estime qu'au moins 300 personnes ont été tuées durant ces attaques, tandis qu'Amnesty International estime à des «centaines» le nombre de victimes, décrivant les violations de l'armée nigériane comme "choquantes".

La CIRH (Commission de droits islamiques basée à Londres) indique qu'il existe des preuves crédibles de charniers au Nigéria après ces attaques.

Cette commission a ajouté que l'armée nigériane a enterré secrètement des centaines de corps dans des fosses communes après l'assaut qui a été menée contre la maison du clerc chiite.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV