Selon le quotidien saoudien en anglais, Gazette, l'Arabie Saoudite aurait organisé un atelier pour examiner les plans de sécurité qu'il faudrait mettre en oeuvre en vue du grand pèlerinage de cette année, plus de six mois après la tragédie survenue à Mina et qui a coûté la vie à des milliers de pèlerins dont 464 de nationalité iranienne.
La bousculade mortelle est survenue à un carrefour de la ville de Mina lors de la cérémonie symbolique de la lapidation des stèles représentant Satan.
De loin la plus meurtrière de toute l'histoire, l'incident a provoqué la mort de plus de 2400 pèlerins venus de 36 pays du monde si on en croit les chiffres publiés par l'AP.
L'Arabie saoudite qui s'est distinguée par une gestion catastrophique de la crise a avancé le chiffre de 770 morts, chiffre contesté par l'office iranien du pèlerinage qui, basé sur des témoins oculaires, évoque un bilan de 4.700 pèlerins décédés.
Après cette tragédie, le royaume wahhabite a fait l'objet de sévères critiques de la part d'une majorité des pays musulmans qui ont même émis des doutes sur les réelles capacités de Riyad à organiser un rassemblement aussi grand que le pèlerinage.
Le début de la grande pèlerinage de 2015 a également été marqué par la chute mortelle d' une grue qui est effondré à la Grande Mosquée de la Mecque, le 12 Septembre 2015, provoquant là aussi des morts.
La tragédie est survenue quelques jours après une grue de construction massive effondré dans la Grande Mosquée de La Mecque, tuant plus de 100 personnes et laissant plus de 200 autres blessés. Selon les chiffres publiés par le Hajj et pèlerinage Organisation iranienne, 11 pèlerins iraniens ont été parmi les personnes décédées et 32 des blessés étaient également des ressortissants iraniens.
