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Les accords conclus prévoient une fin définitive de la guerre, selon le porte-parole d'Ansarallah

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le porte-parole d'Ansarallah, Mohammed Abdeslam. (Photo d'archives)

"Les mesures pour créer le climat de confiance entre le mouvement Ansarallah et l'Arabie saoudite aboutiront probablement à l'arrêt immédiat de la guerre." C'est ce qu'a déclaré le porte-parole du mouvement Ansarallah Mohammed Abdeslam.

Selon l'agence Fars News, dans une interview accordée à la chaîne libanaise Al-Mayadeen, Mohammed Abdeslam a précisé :

En guise de premier pas, un prisonnier a été libéré en échange de 7 autres, au premier jour de l'accord ; les deux parties ont échangé aussi la liste des prisonniers et des personnes portées disparues.

Le porte-parole du mouvement a également affirmé que les accords prévoyaient l'établissement des mesures, "celles, surtout, qui visent à créer un climat de confiance pour mettre fin définitivement à la guerre", pour reprendre ses propres termes.   

Ces derniers jours, des reportages ont été publiés sur une rencontre entre la délégation d'Ansarallah et les représentants du gouvernement saoudien, ce qui a eu comme résultat immédiat l'échange de prisonniers entre les deux parties et l'annonce du cessez-le-feu dans les régions frontalières entre le Yémen et l'Arabie saoudite.

A peine quelques heures après l'annonce de la rencontre entre les délégations d'Ansarallah et de Riyad, les deux parties sont tombées d'accord et ont recouru à l'échange de prisonniers, tandis que les affrontements se sont apaisés dans les régions frontalières. Côté saoudien, ces mesures seraient le résultat des pressions et critiques, en raison de vastes pertes en vie humaine infligées au peuple yéménite au cours de la guerre.

Juste après cette rencontre et l'annonce de la cessation d'affrontements sur la ligne frontalière, le chef du conseil politique d'Ansarallah, Saleh Al-Samad, a affirmé qu'une rencontre avait eu lieu il y a quelques jours, en vue de livrer à la partie saoudienne, pour des raisons humanitaires, un prisonnier dont l'état de santé était grave.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV