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Accrochage entre la police et les manifestants à Brasilia

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La police jette du gaz lacrymogène sur les manifestants devant le palais présidentiel à Brasilia le 17 mars, 2016. © Afp

Police au Brésil ont tiré du gaz et de grenades incapacitantes lacrymogènes pour disperser les manifestants en colère réclamant le départ du président assiégé Dilma Rousseff après qu'elle a donné son prédécesseur, et allié, une position supérieure dans  son cabinet.

Des milliers de personnes ont défilé devant le palais présidentiel et le Congrès national dans la capitale Brasilia jeudi soir pour exprimer leur colère face à des scandales de corruption au sein du gouvernement de Rousseff.

Les manifestants ont également affronté des partisans de l'ancien président Luiz Inacio Lula da Silva à l'extérieur du palais présidentiel, où il a été assermenté comme chef de cabinet Rousseff plus tôt dans la journée.

Des manifestations similaires ont également eu lieu à Sao Paulo et Rio de Janeiro. Les manifestants estiment que le rendez-vous protéger Lula, qui est chargé de blanchiment d'argent et la corruption, de poursuites.

Parti des travailleurs de Rousseff (PT) a également appelé ses partisans de mettre en scène des contre-manifestations dans plus de 30 villes à travers le pays vendredi.

Juste après la cérémonie d'investiture de Lula, juge fédéral Itagibá Catta Preta a émis une injonction suspendant sa nomination au poste ou d'autres positions gouvernementales sur les allégations selon lesquelles Rousseff cherchait à le protéger de ses charges.

Cependant, les avocats du gouvernement ont immédiatement lancé un appel contre la décision préliminaire applicable jusqu'à ce qu'un verdict définitif sur la question.

Pendant ce temps, la chambre basse du Congrès a mis en place un comité chargé de se pencher sur la mise en accusation de Rousseff sur les allégations de fraude dans une affaire distincte.

Le président est accusé d'avoir falsifié les comptes publics en 2014 afin d'augmenter les dépenses publiques comme un moyen de courtiser votes pour sa réélection.

Roussef a, jusqu'à présent, rejeté les demandes de sa démission et a accusé l'opposition de la crise politique en cours.

source : Press TV

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV