Le ministre égyptien de la Justice, Ahmed el-Zind, a provoqué un scandale dans le pays et présenté sa démission à la demande du Premier ministre.
Les déclarations du ministre égyptien de la Justice ont provoqué un immense tollé sur les réseaux sociaux après qu'il a répondu, questionné sur l'arrestation de journalistes, qu'il serait même prêt à emprisonner « un prophète » s'il le fallait.
Ahmed el-Zind, qui avait déjà défrayé la chronique en appelant au meurtre de milliers d'opposants, a eu beau plaider que sa « langue avait fourché », qu'il parlait de n'importe quel prophète et non du grand Prophète de l'islam, le vénéré Mohammad, que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants.
La démission de ce dernier intervient à l’issue d’une réunion extraordinaire du cabinet au Palais présidentiel, où le Premier ministre a demandé Ahmed el-Zind de démissionner.
Et l'université d'Al-Azhar au Caire, a émis un avertissement qui exige de respecter le nom du grand Prophète de l’Islam dans les discours publics et les médias, et d'éviter toute insulte à son égard, même non intentionnelle.
« Au moins, il devrait être viré puis jugé », enrageait un homme sur Twitter. Un hashtag « Un procès pour Zind » en arabe faisait même fureur dimanche.