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Moscou propose le déploiement d'observateurs en Turquie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova ©SPUTNIK

La Russie a proposé à la Turquie d’inviter des observateurs internationaux à s’installer dans des points de passage frontaliers.

« Etant donné le fait que les responsables turcs ne cessent de rejeter les accusations à leur encontre quant au trafic d’armements et à la circulation des terroristes via les frontières turques, Moscou propose à Ankara de laisser les observateurs internationaux s’installer sur les points de passage frontaliers et contrôler toutes les cargaisons qui y passent pour ainsi lever toutes les inquiétudes, les accusations et les accusations », a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

 

Faisant allusion au déploiement du bureau de supervision des Nations unies dans la ville frontalière de Gaziantep, en Turquie, Mme Zakharova a déclaré :

« Le personnel du bureau de supervision des Nations unies à Gaziantep a le droit, conformément à la résolution 2165, d’inspecter toutes les cargaisons d’aides humanitaires de l’ONU et aussi toutes les cargaisons envoyées par les Turcs à destinations des Syriens ».

Et d’ajouter :

« 18 points de passage officiels ainsi que des points de passage officieux existent sur la frontière turco-syrienne. La plupart de ces points de passage sont utilisés pour l’envoi des aides humanitaires, hors du cadre de l’ONU et aucune supervision internationale n’y est menée. Là, personne que les agents turcs ne sont pas capables d’inspecter les camions. Outre les cargaisons d’aides humanitaires, circulent sur la frontière turco-syrienne des camions chargés de cargaisons commerciales et des armes de tout type ».

Maria Zakharova a ensuite affirmé que la Russie avait accusé, à maintes reprises, la Turquie d’avoir été impliquée dans le trafic d’armements et d’avoir fermé les yeux sur la circulation des terroristes via ses frontières.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé, il y a une dizaine de jours, à la tribune du Conseil de l’ONU pour les droits de l’Homme, que la Turquie soutenait directement les groupes terroristes en Syrie et que les mesures adoptées par Ankara mettraient en danger le plan de paix de la Syrie.

Lavrov a appelé la communauté mondiale à mettre fin au trafic d’armes, destinées aux terroristes, via les frontières turques.

A noter que la Turquie envoie des armements à destination des groupes terroristes, actifs en Syrie, sous couvert des convois d’aides humanitaires. Les journalistes qui font des révélations sur le rôle de la Turquie dans la crise syrienne, sont généralement suivis et détenus par le gouvernement Erdogan.

 

     

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SOURCE: FRENCH PRESS TV