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Taëz reste entre les mains d'Ansarallah alors qu'à Aden, les mercenaires se révoltent

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Combats dans la ville de Taëz au Yémen, le 12 mars 2016. © AFP

Selon Abdel Mansour al Souri, l'un des dirigeants d'Ansarallah, cité par Farsnews, des dizaines de mercenaires du président démissionnaire Mansour Hadi ont été tués par les forces de l'armée nationale et les comités populaires dans la localité de Al Zabab, à Taëz au centre du Yémen.

Les médias pro saoudiens avaient fait état du retrait des forces de l'armée nationale de Taëz, une information démentie catégoriquement par les sources yéménites. 

" Plusieurs chars et véhicules saoudiens ont été détruits au cours de ces combats, concentrés essentiellement dans la région de Al Tam." 

Les sources proches d'Ansarallah confirment toutefois avoir perdu ces dernières 48 heures plusieurs localités dans l'ouest de Taëz. les combats se sont soldés par des pertes de part et d'autre. 

Toujours selon cette information, les unités balistiques de l'armée yéménite ont pris pour cible ces dernières 24 heures plusieurs rassemblements des pro Hadi à Zabab. Le bilan des pro Hadi s'élève à 27 morts et à 50 blessés. les sources confirment la mort du commandant en chef du quatrième bataillon des forces pro Hadi et un certain nombre de ses soldats. 

A Aden, la garde nationale et les militaires pro-émiratis sont impliqués dans de violents affrontements contre les membres du mouvement Herak du sud. ces derniers font partie des mercenaires à la solde de Riyad et Dabou Dhabi qui se révoltent pour leurs arriérés de salaire. 

Le port stratégique d'Aden qui est tombé depuis plusieurs mois entre les mains des partisans du président démissionnaire Hadi n'a pas connu de répit, l'Arabie saoudite et les Emirats disputant leur influence sur la ville. Des règlements de compte, des assassinats sont monnaie courante et opposent les partisans de Riyad à ceux d'Abou Dhabi. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV