TV

Nouveau rebondissement dans les élections présidentielles au Niger

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président nigérian, Mahamadou Issoufou prononce un discours au palais présidentiel à Niamey, le 26 février 2016. ©AFP

La coalition de l’opposition au Niger se retire du 2nd tour de l’élection présidentielle et appelle au boycott du parlement. 

AFP - La coalition de l'opposition nigérienne (COPA) soutenant l'opposant Hama Amadou qui devait affronter le président sortant Mahammadou Issoufou, a annoncé mardi à Niamey, son retrait du second tour de l'élection présidentielle prévu pour le 20 mars.

"L'opposition politique réunie au sein de la COPA 2016 décide de se retirer du processus électoral en cours et demande à ses représentants de se retirer de la Commission électorale nationale indépendante », a affirmé l'opposant Seyni Oumarou, le candidat du MNSD-Nassara

Il a notamment justifié cette décision par l'absence de "proclamation officielle" des résultats du 1er tour du 21 février et "l'iniquité de traitement entre les deux candidats" à la présidentielle ; le principal rival de M. Issouffou étant Hama Amadou qui est actuellement emprisonné dans une affaire controversée de trafic d'enfants.

M. Issoufou qui brigue un deuxième mandat avait obtenu 48,43% des suffrages devant M. Amadou (17,73%) lors d'un scrutin critiqué par l'opposition et jugé transparent par le pouvoir.

La COPA demande aussi à ses élus "de cesser toutes activités" au Parlement.

"C'est avec surprise et indignation que les Nigériens se sont réveillés pour apprendre par les médias publics que le candidat, Issoufou a pris un décret portant la convocation du corps électoral pour le 20 mars et l'ouverture de la campagne du second tour de l'élection présidentielle, le 8 mars 2016", s'est indigné M. Oumarou.

La COPA estime aussi que Hama Amadou est "injustement privé de sa liberté, ce qui constitue une violation des standards internationaux d'élections libres, équitables et démocratiques".

Le candidat incarcéré à son retour d'exil, le 14 novembre, dénonce son arrestation de "cas politique" ; ce que réfute le gouvernement, parlant lui d'un "dossier de droit commun".

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV