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Ankara ne ferme pas les yeux sur le commerce en croissance de l’Iran

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu est arrivé le samedi 5 mars 2016 à Téhéran, capitale iranienne. ©IRNA

Le déplacement du Premier ministre turc en Iran pourrait renforcer les relations commerciales irano-turques, suite à la levée des sanctions internationales, selon Reuters.

« La Turquie, une puissance économique du Moyen-Orient, pourra tirer profit d’un Iran libéré des sanctions car Hassan Rohani, renforcé plus que jamais par les résultats des récentes élections, suit des plans destinés à renforcer le secteur privé et à encourager les investisseurs étrangers. Les relations commerciales et énergétiques irano-turques seront à l’ordre du jour des entretiens d’Ahmet Davutoglu en Iran qui auront lieu samedi et dimanche. C’est la raison pour laquelle le Premier ministre turc est accompagné des ministres de l’Energie et du Développement ainsi que des chefs d’entreprises », écrit l’agence de presse Reuters avant d’ajouter : « La Syrie est un autre sujet qui sera traité par les deux parties en raison du soutien de la RII à Bachar Assad et celui d’Ankara aux opposants au gouvernement Assad ».

Le volume des coopérations commerciales entre la Turquie et l’Iran passait à quelque 22 milliards de dollars en 2012 mais il a été fortement réduit en raison de l’intensification des sanctions anti-iraniennes.

Selon une source auprès de l’industrie automobile de la Turquie, qui s’est déplacé plusieurs fois en Iran, ce pays fournit plusieurs opportunités pour le marché turc.

Dans ce droit fil, Sinan Ulgen, directeur du think-tank EDAM à Istanbul, dit :

« La Turquie et l’Iran ont à parvenir à une position commune afin de pouvoir se protéger et de pouvoir lutter contre Daech. La Syrie reste un point de désaccord principal opposant Ankara à Téhéran mais face à un ennemi commun, il faut laisser tomber tous les désaccords. Ankara et Téhéran doivent parvenir à des points communs pour que le fragile accord de la cessation des hostilités puisse durer plus longtemps et qu’une solution pacifique soit trouvée dans les plus délais. Et si jamais ils échouent, la perspective de la fin de guerre en Syrie restera sombre ».

Sur le plan énergétique, la Turquie importe 10 milliards de mètres cubes de gaz naturel iranien par an, ce qui subvient à un cinquième des besoins annuels du pays.  

 

 

        

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SOURCE: FRENCH PRESS TV