Le président du Centre de recherches stratégiques du Conseil de discernement du bien de l’Ordre islamique, Ali Akbar Velayati, a estimé que la trêve en Syrie était un prétexte pour changer le gouvernement du président Bachar Assad.
Il a souligné que toute décision concernant l'Etat syrien ne pouvait être prise ou adoptée qu'à travers la volonté du peuple syrien et non par le biais d'une résolution de l'ONU ou via d'autres Etats.
Et de poursuivre :
« L'objectif principal des Américains, derrière leur soutien à la trêve en Syrie, est de changer le gouvernement légitime dans ce pays ».
Il a indiqué :
« Les Américains n'ont pas réussi à travers leur guerre et leurs agents à réaliser cet objectif. Ils ont alors transféré cette question au Conseil de sécurité et ont décidé du départ de Bachar Assad du pouvoir et de former un gouvernement pro-américain à Damas ».
Soulignant que la République islamique d'Iran rejetait fermement cette mesure de la part des États-Unis, Ali Akbar Velayati s’est finalement dit choqué de voir l’Organisation des Nations unis décider au lieu du peuple d’un pays.
« Le peuple syrien ne permettra jamais à quiconque de décider de son sort », a-t-il martelé.
